Olivier Micheli-Suricate

Biographie

Artworks

À la veille de ses sept ans, lorsqu’il reçoit son premier appareil Kodak Instama8c lors d’un voyage au Maroc avec son grand-père paternel, Olivier Micheli alias Suricate, comprend très vite que la photographie va devenir une addiction. 

Après avoir passé́ son enfance à Genève, il est placé dans un pensionnat lausannois et réalise alors qu’il est en train de vivre une grande expérience humaine. Soucieux de garder la trace de moments d’amitié́ d’une force inouïe, Olivier devient en quelque sorte le reporter-photographe sillonnant les couloirs de son école avec son boîtier Canon A-1. 

Après un bref passage à l’Université́ de Lausanne (HEC) – malheureuse conséquence de pressions familiales – Olivier Micheli suit une formation au Centre d’enseignement de la photographie professionnelle et obtient son diplôme au début des années nonante. Suivra un séjour de six mois à San Francisco qui permet à notre passionné de l’image de perfectionner son anglais. Il en profite aussi pour travailler en qualité de stagiaire aux archives du magazine Mother Jones. À son retour en Suisse, Olivier saisit une occasion unique de repartir à l’étranger pour effectuer un stage à la prestigieuse agence Magnum Photos. Entre les bureaux de Paris et New York, notre suricate a eu le privilège de côtoyer de grands photographes tels que René Burri, Harry Gruyart, Sebastio Salgado ou encore Bruno Barbey, lequel lui a confié la réorganisation complète de trois décennies d’archives. 

À son retour en Suisse, Olivier, est ratrapé par des problèmes personnels, doit metre un terme à sa carrière prometteuse et se résigne à renoncer à ses grands projets de reporter-photographe. Sans jamais abandonner la pratique de son art favori, notre homme est actif depuis plus de vingt-cinq ans dans le domaine des nouvelles technologies, et crée notamment une start-up Internet. 

Aujourd’hui, Suricate pose un regard à la fois exigeant sur la qualité de ses images et bienveillant sur le monde qui l’entoure. Passionné depuis plus de quarante ans par l’art de la photographie, cet infatigable curieux est sans cesse à la recherche de nouvelles découvertes picturales, privilégiant cependant les images épurées et graphiques… 

Bien que le reportage et la photographie de rue aient toujours été ses domaines de prédiletion, Olivier a (re)découvert notre planète et sa majestueuse beauté lors de nombreux voyages dans le Nord de l’Europe. L’Écosse, l’Irlande, l’archipel de Svalbard, le Groenland, les îles Féroé, l’Islande La Terre François-Josef, la Suède, la Norvège, la Laponie finlandaise et très récemment L’ Antarctique sont affichées au tableau de ses destinations les plus appréciées. On peut classer notre artiste photographe dans la catégorie des personnes sensibles à la beauté du spectacle offert par notre belle planète Terre. 

Après un sérieux brainstorming et une solide prospection, il s’est découvert un nouveau terrain d’expérimentation lors d’un lointain voyage initiatique… Depuis 2017, Olivier se consacre à un projet ayant pour écrin le majestueux lac Baïkal, situé au cœur de la Sibérie orientale. Enraciné dans une des régions les plus froides du globe, ce lac est gelé́ durant tout l’hiver. Sa surface figée, aussi vaste que la superficie de la Belgique, offre des possibilités picturales infinies, uniques et donne vie à des tableaux abstraits aussi mystérieux qu’envoûtants… 

DESCRIPTION DU PROJET « MAGIE GLACIALE » 

 Une longue réflexion m’a permis d’aboutir à ce projet d’exposition. L’idée, surgie lors d’un voyage initiatique au fin fond de la Russie, s’est ancrée en moi depuis plus de sept ans. Malgré des températures avoisinant les moins 30°C, ce nouveau périple a été un vrai coup de cœur. Le spectacle unique qui s’est offert alors à moi m’a licéralement submergé. 

 L’âme du lac Baïkal, perle de la Sibérie orientale, dégage une sorte de magie aussi émouvante qu’envoûtante. Gelé dans son intégralité durant l’hiver, ce désert de glace à perte de vue offre un spectacle unique. Il est parfois recouvert de neige et nous enrobe de temps à autre dans sa transparence aussi limpide que du verre. 

 Après avoir fait ses premiers pas sur cette surface translucide, l’expérience se mue en grand moment de solitude. Et gare aux personnes qui souffrent du vertige ! L’effet de perspective 3D provoqué par les nuances de couleurs variant entre le bleu, le vert et le noir profond cause d’étranges sensations. 

 À chaque pas, cette patinoire géante offre de nouveaux tableaux naturels, la surface glacée foisonnant d’une infinité de structures, de formes et de couleurs diverses, ainsi que de niveaux de transparence variés et profonds. Le silence des lieux accentue encore la dimension magique de ce spectacle intemporel. À l’écart de tout signe de civilisation, on est transporté dans un écrin de calme, avec pour unique bande son… le bruit de la glace qui se dilate et s’exprime sous nos pieds. Prendre le temps de savourer le silence est un moment trop rare et un privilège unique. 

Le lac gelé a une apparence surréaliste, tant sur le sentier des vaches qu’en découvrant des détails aussi beaux qu’une pièce d’orfèvrerie, mais l’étendue glacée peut aussi prendre l’apparence époustouflante d’un gigantesque miroir fendu, ou encore celle d’une énorme mosaïque évoquant le royaume des cieux. 

Cette recherche photographique est animée par l’ambition de mettre en scène les différents tableaux abstraits offerts par notre belle nature ; elle a donc pour objectif de perturber le visiteur et de le pousser à se questionner sur la véritable essence de l’œuvre exposée. Est-ce une photographie ou une authentique peinture abstraite ? 

Sans aucune no8on d’échelle ou de point de repère, l’objectif de la démarche est de déstabiliser le visiteur et le pousser à se ques8onner sur la véritable essence des œuvres présentées… Est-ce une photographie ou une peinture abstraite ? Est-ce de la macrophotographie ou une image panoramique ? S’agit-il d’une prise de vue aérienne ou satellitaire ? 

À chacune et chacun de donner libre cours à son imagination pour définir ce qu’il a envie de voir. Et gare aux images dans l’image ou… pareidolies. 

En mélangeant photos prises à hauteur d’homme et photos prises via un drone, le visiteur est transporté dans une « Magie Glaciale ». Les images sélec8onnées dans le cadre de cece expositon ont été prises durant les hivers 2017, 2018, 2019, 2022 et 2023. 

POURQUOI LE PSEUDONYME « SURICATE.ART ? » 

Le suricate est une sorte de petite mangouste sociable à la silhouece svelte et élancée. L’aytude de cette bestiole est très particulière… Dressé sur ses pattes arrière et appuyé sur sa queue comme sur un trépied, le suricate observe sans cesse les environs avec attention, toujours à l’affût du moindre événement suspect. 

 En photographe passionné, je suis également toujours attentif à tout mouvement et à la moindre occasion d’immortaliser les tableaux qui défilent devant moi. Tel un suricate qui observe constamment son environnement, je suis sans cesse sur le qui-vive ou aux aguets… 

 PRESS-BOOK 

 Passionné de photographie depuis 1983 

 Expositions collectives dans divers lieux alternatifs en Suisse Romande entre 1990 et 2010 

 Reporter-photographe pour La Tribune de Genève entre 2014 et 2022 (Signé Genève) 

 Exposition photo dans les rues de Genève intitulée « Regard sur les MAH » (2018) 

 Participation au projet Lens Culture « Hubbies », (2018) 

 Exposition photo dans les rues de Genève après le spectacle de la Compagnie Royale de Luxe – La Saga des Géants – (2018) 

 Exposition PhotoSchweiz19 ; plus grande exposition photo de Suisse (janvier 2019) 

 Exposition collec8ve GuruShots, La Haye (février 2019) 

 Festival Nature Ain 2019, Hauteville-Lompnès (mai 2019) 

 Festival Salamandre, Morges (octobre 2019) 

 Festival Images et Neiges, Cluses (janvier 2020) 

 Exposition « Magie Glaciale » Centre Culturel du Manoir – (15.11 au 10.12.2023) 

 Festival Images et Neiges, Cluses (janvier 2024)